Accueil Culture Musique, littérature et spiritualité par l’Institut Cervantes de Tunisie : Les poétesses à l’honneur

Musique, littérature et spiritualité par l’Institut Cervantes de Tunisie : Les poétesses à l’honneur

Des femmes qui ont bousculé les conventions de leur époque et ont contribué à enrichir la littérature arabe. Leurs œuvres témoignent de la richesse culturelle d’Al-Andalous. Leurs œuvres portent souvent sur l’amour, la beauté, la nature et la critique sociale, en suivant les conventions poétiques de l’époque, tout en faisant preuve de sensibilité et d’acuité.

L’ambassade d’Espagne et l’Institut Cervantes de Tunisie ont prévu une série d’événements culturels pour le mois saint. Le programme, qui se déroulera entre Dar Lasram, le Théâtre municipal de Tunis, la ville de Testour et le siège de l’Institut Cervantès, prévoit des concerts de musique, une table ronde sur le soufisme et la spiritualité et une lecture autour de «Don Quichotte de la Manche».

Cette programmation ramadanesque sera inaugurée, aujourd’hui samedi 8 mars à Dar Lasram par un concert du groupe «Mediterranean Voices» de Neila Benbey, intitulé «A la tombée de la nuit», dans le cadre de la 41e édition du Festival de la Médina.

Neila Benbey (chant, percussions), Gani Mirzo (ûd, percussions), Juan José Barreda (guitare flamenca) y célébreront les poétesses andalouses. Ces dernières ont joué un rôle prépondérant dans la société espagnole, en particulier dans la sphère culturelle, laissant une marque indélébile sur la culture andalouse. Parmi ces femmes, on peut citer Hafsa bent al Hayy al Rakuniyaa, poétesse de premier plan, connue pour ses poèmes d’amour et sa relation avec le poète grenadien Abu Ja’far, elle était reconnue et respectée pour sa culture et son esprit, ainsi que pour sa beauté. Et Wallada Bint al Mustakfi, l’une des plus connues. Elle se distinguait par sa beauté et son talent poétique, ses vers étant appréciés pour leur intensité et leur originalité. La première, d’origine berbère, se distinguait par la qualité et la quantité de ses poèmes, et la seconde, fille de calife et de princesse, était connue pour sa liberté et pour organiser des soirées littéraires.

Ces femmes ont bousculé les conventions de leur époque et ont contribué à enrichir la littérature arabe. Leurs œuvres témoignent de la richesse culturelle d’Al-Andalous. Leurs œuvres portent souvent sur l’amour, la beauté, la nature et la critique sociale, en suivant les conventions poétiques de l’époque, tout en faisant preuve de sensibilité et d’acuité.

Le 17 mars à 22h00, le Théâtre municipal abritera le concert «Del corazón a la boca» du groupe de flamenco de Jesús Corbacho. Jesús Corbacho, qui est un artiste de flamenco autodidacte, doté d’une grande expérience dans cet art, nous invite à un voyage à travers les facettes les moins connues mais authentiques de cette forme artistique. À travers «Del corazón a la boca», il explore les styles et les chants traditionnels qui, bien qu’étant une partie essentielle au flamenco, sont restés en marge des circuits habituels.

Ce spectacle est le fruit d’une recherche personnelle, où Corbacho a choisi de s’éloigner des sentiers battus préférant se perdre dans les rues d’une ville pour y redécouvrir les racines du flamenco, mettant en lumière un aspect plus intime et moins exploré de cet art.

Une table ronde modérée par Hatem Bourial se tiendra à l’Institut Cervantes le 21 mars à 21h30. Elle portera sur les figures d’Ibn Arabi et de Saint Jean de la Croix et verra la participation de l’experte espagnole Gracia López Anguita et du Tunisien Abdelaziz Kacem.

La dernière activité prévue pour ce menu ramadanesque sera accueillie par la Ville de Testour où se tiendra une lecture de l’œuvre la plus célèbre de la littérature espagnole, «Don Quichotte de la Manche», organisée par le Círculo de Bellas Artes de Madrid et l’Institut Cervantes

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